Expérience de voyage
vécu par Johanna Gerber
vécu par Johanna Gerber
À la découverte du pays du Soleil-Levant
À la découverte du pays du Soleil-Levant
Avec ses tendances extravagantes, son architecture insolite, ses plages de rêve solitaires, ses trains ultrarapides et ses nombreuses traditions et coutumes, le Japon est le pays de tous les contrastes.
Itinéraire de voyage
-
La rue Takeshita-dōri dans le quartier d’Harajuku
Recensant plus de 37 millions d’habitants, Tokyo est la mégapole la plus peuplée du monde. L’ancien et le moderne s’y côtoient avec bonheur. De fait, coutumes et bâtiments ancestraux subsistent, malgré l’agitation qui règne dans cette ville tentaculaire où l’on raffole de technologies ultramodernes. La rue effervescente de Takeshita-dōri est très appréciée par les jeunes passionnés de mode. On y trouve de tout: des sous-vêtements samouraï, des chaussettes à orteils décorées de pandas et de magnifiques robes de princesse ornées de ruches. Ce quartier abrite également celle que l’on considère comme la meilleure crêperie de Tokyo. Situé dans le parc Yoyogi, pas loin de la station de métro Harajuku, le fabuleux sanctuaire Meiji-Jingu est une destination idéale pour les visiteurs en quête de tranquillité. Il est dédié à l’empereur Mutsuhito, qui a modernisé le Japon, ainsi qu’à son épouse. Le jardin d’iris (jardin Meiji-Jingu) vaut également le détour, surtout au mois de juin, lorsque les lys sont en fleur. -
Le parc d’Ueno à Tokyo
Le parc d’Ueno est un endroit calme regorgeant d’attractions touristiques. De fin mars à début avril, les quelque 1200 cerisiers du parc fleurissent et, en été, des fleurs de lotus flottent paisiblement sur le bel étang de Shinobazu. Le parc d’Ueno abrite également le musée national – qui héberge la plus grande collection d’art asiatique du monde –, le zoo, où résident des pandas, de nombreux restaurants ainsi que la gare d’Ueno JR. Il est desservi par la ligne Skyliner qui transporte les voyageurs de Tokyo à l’aéroport de Narita en 40 minutes. -
Le pont Shinkyō à Nikkō
La ville de Nikkō s’inscrit dans un paysage à couper le souffle. Elle est le berceau d’un temple datant du VIIIe siècle et des sanctuaires Tôshôgû et Futarasan-jinja. Il s’agit d’un lieu de pèlerinage très important au Japon. Les magnifiques sculptures qui ornent les murs des maisons sont particulièrement impressionnantes. -
La vieille ville de Takayama
La vieille ville de Takayama ne laisse personne indifférent Âgés de plusieurs centaines d’années, les temples et les sanctuaires sont les témoins d’un lointain passé remontant à l’époque d’Edo. La vieille ville est réputée pour ses anciennes auberges et ses petites boutiques spécialisées dans les bibelots fabriqués à la main. On y ressent parfaitement l’art de vivre nippon. Ce site pittoresque se situe au cœur des Alpes japonaises, au bord de la rivière Miyagawa. Tout comme Takayama, la région d’Hida est connue pour ses sources d’eau minérale chaude qui se déverse dans des bains thermaux. Ces derniers revêtent une grande importance au Japon. -
Shinsekai («le nouveau monde») à Osaka
La tour Tsūtenkaku symbolise encore et toujours la vieille ville d’Osaka. Elle se situe au centre, dans un quartier de Shinsekai (littéralement «le nouveau monde») qui a conservé son charme des années 70. Truffés d’enseignes lumineuses aux couleurs criardes, les quartiers modernes recèlent de nombreux restaurants, bars à karaoké, hôtels de passe et de grands centres commerciaux. -
L’Okuno-in: cimetière et lieu de pèlerinage à Koyasan
Magique, ce cimetière bouddhiste renferme le mausolée de Kōbō-Daishi, fondateur de la communauté religieuse du mont Kōya. En raison de sa taille, il est conseillé de prendre son temps pour admirer ses magnifiques tombes tout en se baladant et en se laissant imprégner par l’atmosphère mystique. La visite se révèle encore plus impressionnante lorsque la brume enveloppe la forêt et les tombes. -
Le Toro-do, temple des lanternes, à Koyasan
Ce temple est le centre le plus important du bouddhisme Shingon. Il est perché sur un plateau où, en été, les températures sont plus agréables que dans la vallée. À l’intérieur sont disposées plus de 10 000 lanternes, autant de dons des disciples de Kōbō-Daishi destinés à brûler éternellement. Il vaut la peine de passer une nuit dans un monastère bouddhiste lors de son séjour, car c’est aussi l’occasion rêvée de goûter aux plats végétariens des moines et de pratiquer la méditation. -
Kyoto de nuit
La ville de Kyoto est surtout réputée pour ses nombreux châteaux forts, temples et autres sanctuaires. En automne, les magnifiques arbres n’ont rien à leur envier. On peut les contempler même durant les heures nocturnes. De nombreux parcs et temples restent donc ouverts la nuit. Durant la journée, les quartiers de Gion et d’Higashiyama, connus loin à la ronde pour leurs anciens bâtiments en bois, sont noirs de monde. La nuit, le visiteur qui arpente les étroites ruelles devenues désertes a l’impression de déambuler dans une petite ville médiévale. -
Geisha: un métier japonais riche de tradition
Aucun aspect de la culture japonaise ne fait l’objet d’autant de rumeurs et de clichés que les geishas. Ces dames de compagnie artistiquement maquillées et superbement habillées frappent l’imagination. Toujours pratiqué, le métier de geisha a vu le jour au XVIIIe siècle. De nombreuses filles japonaises suivent une formation poussée dans le domaine des arts traditionnels tels que la calligraphie, le chant, la danse, la cérémonie du thé japonaise et la pratique des instruments à cordes. Elles apprennent également à se maquiller, à bien choisir leur kimono et à boucler leurs cheveux de façon artistique. Une geisha se doit d’être cultivée, gracieuse et charmante et de ne jamais perdre son sang-froid. Contrairement aux idées reçues, ce métier n’a, en principe, rien à voir avec la prostitution. -
Le sanctuaire Fushimi Inari taisha à Kyoto
Fushimi Inari taisha est un sanctuaire shintoïste au sud de Kyoto. Avec ses milliers de «torii», des portails rouges accolés les uns aux autres qui forment de véritables tunnels, il figure parmi les curiosités de l’ancienne capitale. Le shinto n’est pas facile à comprendre pour les étrangers. Alors qu’il n’admet l’existence d’aucun fondateur, d’aucune doctrine et d’aucune Écriture sainte, ses adeptes le considèrent comme une voie divine. Cette religion de la Terre, qui n’est guère pratiquée qu’au pays du Soleil-Levant, est très présente dans la vie quotidienne des Japonais depuis des siècles. Les adeptes du shinto vénèrent la nature, reconnaissent l’existence de nombreux dieux et coexistent pacifiquement avec les bouddhistes. -
Le Tōdai-ji, le plus grand temple de Nara
Il y a plus de 1200 ans, Nara était la capitale de l’empire japonais. Elle se trouvait alors au cœur de la vie politique, économique et culturelle du pays. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques traces de cette époque, notamment certains chefs-d’œuvre architectoniques. Mesurant environ 57 × 50 × 49 mètres, le temple Tōdai-ji est l’édifice le plus imposant construit uniquement en bois. On y trouve également la plus grande statue de bronze bouddhiste du monde. -
Les stars discrètes du parc de Nara
Le vaste parc de Nara permet d’effectuer une balade à travers le riche passé du Japon. On peut notamment y admirer le temple Kōfuku-ji, le sanctuaire de Kasuga, le musée national de Nara... et plus d’un millier de cerfs vivant en liberté! Véritables stars du parc, ils sont, depuis toujours, généreusement nourris par les touristes. -
Le château d’Himeji
D’après les Japonais, ce château ressemble à un millier de hérons blancs aux ailes dépliées. Cette construction célèbre a survécu à de nombreuses guerres et catastrophes. Contrairement à d’autres châteaux japonais, elle jouit d’un bon état de conservation. De nombreuses productions internationales y ont été tournées, notamment le film de James Bond «On ne vit que deux fois» (1967). -
Le dôme de la Bombe Atomique, un mémorial de la paix à Hiroshima
Hiroshima est mondialement connue pour avoir été la cible du premier bombardement atomique le 6 août 1945. Lors de ce dernier, 80% de la ville ont été réduits en cendre. Avec plus de 1,2 million d’habitants, Hiroshima est aujourd’hui la 11e plus grande ville du Japon et joue un rôle important dans le secteur de l’industrie. Le souvenir du désastre se perpétue toutefois, notamment par le biais du musée et du parc du Mémorial de la Paix et grâce au dôme de la Bombe Atomique. Celui-ci abritait autrefois la chambre de commerce, l’un des rares bâtiments à avoir survécu à l’explosion. Malgré son passé tragique, Hiroshima est pleine de vie, de couleurs et d’entrain. -
Le sanctuaire d’Itsukushima à Miyajima
Ce sanctuaire, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, se situe sur la petite île de Miyajima, près d’Hiroshima. À marée haute, il semble flotter majestueusement sur l’eau – un spectacle impressionnant. Pas étonnant que ce torii flottant soit l’une des attractions touristiques les plus populaires et le monument le plus photographié du Japon. -
Mandala en sable dans le temple Daishō-in à Miyajima
Construit sur l’île sacrée de Miyajima, le Daishō-in est certainement l’un des plus beaux temples qui soient. Même si de nombreux touristes se rendent à Miyajima, il n’est que très peu visité. Perché dans la montagne, il est pourtant facile d’accès. Une fois au sommet, la beauté du temple sonne comme une belle récompense. Constitué de plusieurs bâtiments, il est entouré de jardins, d’étangs et d’une magnifique forêt. Les touristes étant rares, on peut y pratiquer la méditation en toute quiétude. -
Le château de Shuri
L’île principale d’Okinawa regorge de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO qui méritent largement le détour. C’est le cas notamment du château de Shuri, le palais où résidait autrefois la famille royale Ryukyu. Du XVe au XIXe siècle, Okinawa appartenait au royaume de Ryukyu. La famille royale pratiquait le commerce maritime du Japon vers la Chine, la Corée et la lointaine Malaisie. Avec ses curiosités culturelles, ses nombreuses plages et la qualité de son offre d’hébergement, l’île d’Okinawa est l’une des destinations de vacances les plus appréciées des Japonais. Elle est également considérée comme étant le berceau du karaté. Une belle occasion de découvrir cet art ou pour perfectionner sa propre technique! -
Rejoindre les îles Kerama en ferry
L’archipel Kerama ne se trouve qu’à 30 minutes du port de Naha (Okinawa). Il comprend vingt-deux îles, dont quatre seulement sont habitées (Tokashiki, Aka, Zamami et Geruma). Ceux qui souhaitent échapper aux foules d’Okinawa peuvent donc prendre le ferry pour rejoindre l’une de ces îles de rêve. Attention, les ferrys ne naviguent pas pendant la saison des typhons ni en cas de tempête. -
S’évader en partant à la découverte du Japon tropical
L’une des plus belles plages de l’archipel se situe sur Aka, une île de tout juste deux kilomètres de diamètre ne recensant qu’un très faible nombre d’habitants. Dans les bois, on trouve des Sika, une espèce de cerf protégée. Malgré la petite taille de l’île, on peut y pratiquer plusieurs activités: randonnée, vélo, plongée (avec ou sans tuba) ou, tout simplement, baignade et bain de soleil. Les îles d’Aka, de Garuma et de Fukaji sont reliées entre elles par un pont et sont donc faciles à visiter en vélo. -
La plage de Nishibama
Sur la plage de Nishibama, on perd facilement la notion du temps. Le regard perdu au loin, en pleine baignade, on aperçoit parfois un Sika. De février à mars, pendant la saison des amours, les baleines à bosse quittent l’Alaska pour gagner les eaux chaudes et paisibles de l’archipel Kerama. -
Baie de Kabira, île d’Ishigaki
Les îles Yaeyama font partie de ces destinations peu connues mais prisées par ceux qui, en plus du pays et des habitants, veulent découvrir les beautés naturelles et les plages du Japon. Dans l’extrême sud de l’archipel, la frénésie et l’agitation, lot quotidien des Japonais, semblent bien loin. -
La fascination du monde sous-marin
Les mondes sous-marins de l’archipel Kerama ainsi que les îles Yaeyama sont de véritables paradis pour les plongeurs. On y compte plus de 360 espèces de poissons et 400 types de coraux différents. Et si vous souhaitez résoudre le mystère des pyramides immergées, rien de tel qu’une plongée à proximité des îles de Yonaguni et d’Aguni. -
Le sanctuaire des dieux aquatiques
Mais l’île d’Ishigaki ne se résume pas à la magnifique baie de Kabira ou aux plages de sable blanc. On y trouve également un phare, des forêts de mangroves, de magnifiques sanctuaires et des temples. Sans parler des ananas et des perles noires qui font sa renommée loin à la ronde. Le site de plongée de «Manta Scramble» est bien connu pour ses raies manta dont vous pourrez, avec un peu de chance, apercevoir de magnifiques spécimens. -
Dans un char à buffles, à travers un village des Ryukyu
Avec ses 300 habitants et sa superficie de 6 kilomètres carrés, l’île de Taketomi est un havre de paix. Entièrement plate, elle se prête parfaitement aux excursions à vélo ou en char à buffles. Taketomi est aussi connue pour ses maisons traditionnelles, ses murs en pierre et ses chemins de terre. Avec ses eaux bleu turquoise et ses bancs de sable blanc, la plage de Kondoi est l’une des plus belles du Japon. -
Une mante religieuse au petit-déjeuner
Les mantes religieuses se dissimulent dans les feuilles pour guetter leur proie. L’art de l’affût est une seconde nature pour ces insectes dont la désignation vient de leur attitude caractéristique. Au repos, leurs pattes avant repliées donnent en effet l’impression qu’elles prient. Sur Taketomi, on peut également apercevoir d’immenses papillons ou observer les fonds marins grâce à un bateau à fond de verre. -
Plages de rêve et jungles luxuriantes
C’est son sable qui a fait la réputation de l’île d’Iriomote. Le mot «Hoshii» veut dire «étoile» et «Zuna» sable. Pas étonnant donc que les touristes japonais se mettent à la recherche de grains de sable en forme d’étoile dès leur arrivée sur la plage d’Hoshizuna. -
Des forêts de mangroves étendues sur Iriomote
Iriomote est la plus grande des îles Yaeyama. Elle compte à peine 2000 habitants. Une jungle épaisse et des mangroves recouvrent 90% de sa surface. Les pluies relativement abondantes arrosent les montagnes recouvertes de végétation et donnent naissance à des rivières qui traversent l’île. Le meilleur moyen d’explorer l’intérieur d’Iriomote consiste à descendre le fleuve Urauchi en bateau ou en kayak. -
Balade à travers la jungle
Les amoureux de la nature et les randonneurs sont les bienvenus à Iriomote. Ils peuvent choisir une excursion aisée jusqu’aux cascades de Maryudo et Kampire ou improviser une traversée de l’île, même si celle-ci peut durer entre huit et dix heures. De l’autre côté de l’île, il est possible de camper en pleine nature. -
I love Japan
Au-dessus de la cascade de Kampire se cache un cœur naturel dans le lit du fleuve.
La rue Takeshita-dōri dans le quartier d’Harajuku
Recensant plus de 37 millions d’habitants, Tokyo est la mégapole la plus peuplée du monde. L’ancien et le moderne s’y côtoient avec bonheur. De fait, coutumes et bâtiments ancestraux subsistent, malgré l’agitation qui règne dans cette ville tentaculaire où l’on raffole de technologies ultramodernes.
La rue effervescente de Takeshita-dōri est très appréciée par les jeunes passionnés de mode. On y trouve de tout: des sous-vêtements samouraï, des chaussettes à orteils décorées de pandas et de magnifiques robes de princesse ornées de ruches. Ce quartier abrite également celle que l’on considère comme la meilleure crêperie de Tokyo.
Situé dans le parc Yoyogi, pas loin de la station de métro Harajuku, le fabuleux sanctuaire Meiji-Jingu est une destination idéale pour les visiteurs en quête de tranquillité. Il est dédié à l’empereur Mutsuhito, qui a modernisé le Japon, ainsi qu’à son épouse. Le jardin d’iris (jardin Meiji-Jingu) vaut également le détour, surtout au mois de juin, lorsque les lys sont en fleur.
Le parc d’Ueno à Tokyo
Le parc d’Ueno est un endroit calme regorgeant d’attractions touristiques. De fin mars à début avril, les quelque 1200 cerisiers du parc fleurissent et, en été, des fleurs de lotus flottent paisiblement sur le bel étang de Shinobazu.
Le parc d’Ueno abrite également le musée national – qui héberge la plus grande collection d’art asiatique du monde –, le zoo, où résident des pandas, de nombreux restaurants ainsi que la gare d’Ueno JR. Il est desservi par la ligne Skyliner qui transporte les voyageurs de Tokyo à l’aéroport de Narita en 40 minutes.
Le pont Shinkyō à Nikkō
La ville de Nikkō s’inscrit dans un paysage à couper le souffle. Elle est le berceau d’un temple datant du VIIIe siècle et des sanctuaires Tôshôgû et Futarasan-jinja. Il s’agit d’un lieu de pèlerinage très important au Japon. Les magnifiques sculptures qui ornent les murs des maisons sont particulièrement impressionnantes.
La vieille ville de Takayama
La vieille ville de Takayama ne laisse personne indifférent Âgés de plusieurs centaines d’années, les temples et les sanctuaires sont les témoins d’un lointain passé remontant à l’époque d’Edo. La vieille ville est réputée pour ses anciennes auberges et ses petites boutiques spécialisées dans les bibelots fabriqués à la main. On y ressent parfaitement l’art de vivre nippon. Ce site pittoresque se situe au cœur des Alpes japonaises, au bord de la rivière Miyagawa.
Tout comme Takayama, la région d’Hida est connue pour ses sources d’eau minérale chaude qui se déverse dans des bains thermaux. Ces derniers revêtent une grande importance au Japon.
Shinsekai («le nouveau monde») à Osaka
La tour Tsūtenkaku symbolise encore et toujours la vieille ville d’Osaka. Elle se situe au centre, dans un quartier de Shinsekai (littéralement «le nouveau monde») qui a conservé son charme des années 70.
Truffés d’enseignes lumineuses aux couleurs criardes, les quartiers modernes recèlent de nombreux restaurants, bars à karaoké, hôtels de passe et de grands centres commerciaux.
L’Okuno-in: cimetière et lieu de pèlerinage à Koyasan
Magique, ce cimetière bouddhiste renferme le mausolée de Kōbō-Daishi, fondateur de la communauté religieuse du mont Kōya. En raison de sa taille, il est conseillé de prendre son temps pour admirer ses magnifiques tombes tout en se baladant et en se laissant imprégner par l’atmosphère mystique. La visite se révèle encore plus impressionnante lorsque la brume enveloppe la forêt et les tombes.
Le Toro-do, temple des lanternes, à Koyasan
Ce temple est le centre le plus important du bouddhisme Shingon. Il est perché sur un plateau où, en été, les températures sont plus agréables que dans la vallée.
À l’intérieur sont disposées plus de 10 000 lanternes, autant de dons des disciples de Kōbō-Daishi destinés à brûler éternellement.
Il vaut la peine de passer une nuit dans un monastère bouddhiste lors de son séjour, car c’est aussi l’occasion rêvée de goûter aux plats végétariens des moines et de pratiquer la méditation.
Kyoto de nuit
La ville de Kyoto est surtout réputée pour ses nombreux châteaux forts, temples et autres sanctuaires. En automne, les magnifiques arbres n’ont rien à leur envier. On peut les contempler même durant les heures nocturnes. De nombreux parcs et temples restent donc ouverts la nuit.
Durant la journée, les quartiers de Gion et d’Higashiyama, connus loin à la ronde pour leurs anciens bâtiments en bois, sont noirs de monde. La nuit, le visiteur qui arpente les étroites ruelles devenues désertes a l’impression de déambuler dans une petite ville médiévale.
Geisha: un métier japonais riche de tradition
Aucun aspect de la culture japonaise ne fait l’objet d’autant de rumeurs et de clichés que les geishas. Ces dames de compagnie artistiquement maquillées et superbement habillées frappent l’imagination.
Toujours pratiqué, le métier de geisha a vu le jour au XVIIIe siècle. De nombreuses filles japonaises suivent une formation poussée dans le domaine des arts traditionnels tels que la calligraphie, le chant, la danse, la cérémonie du thé japonaise et la pratique des instruments à cordes. Elles apprennent également à se maquiller, à bien choisir leur kimono et à boucler leurs cheveux de façon artistique. Une geisha se doit d’être cultivée, gracieuse et charmante et de ne jamais perdre son sang-froid.
Contrairement aux idées reçues, ce métier n’a, en principe, rien à voir avec la prostitution.
Le sanctuaire Fushimi Inari taisha à Kyoto
Fushimi Inari taisha est un sanctuaire shintoïste au sud de Kyoto. Avec ses milliers de «torii», des portails rouges accolés les uns aux autres qui forment de véritables tunnels, il figure parmi les curiosités de l’ancienne capitale.
Le shinto n’est pas facile à comprendre pour les étrangers. Alors qu’il n’admet l’existence d’aucun fondateur, d’aucune doctrine et d’aucune Écriture sainte, ses adeptes le considèrent comme une voie divine. Cette religion de la Terre, qui n’est guère pratiquée qu’au pays du Soleil-Levant, est très présente dans la vie quotidienne des Japonais depuis des siècles. Les adeptes du shinto vénèrent la nature, reconnaissent l’existence de nombreux dieux et coexistent pacifiquement avec les bouddhistes.
Le Tōdai-ji, le plus grand temple de Nara
Il y a plus de 1200 ans, Nara était la capitale de l’empire japonais. Elle se trouvait alors au cœur de la vie politique, économique et culturelle du pays. Aujourd’hui, il ne reste plus que quelques traces de cette époque, notamment certains chefs-d’œuvre architectoniques.
Mesurant environ 57 × 50 × 49 mètres, le temple Tōdai-ji est l’édifice le plus imposant construit uniquement en bois. On y trouve également la plus grande statue de bronze bouddhiste du monde.
Les stars discrètes du parc de Nara
Le vaste parc de Nara permet d’effectuer une balade à travers le riche passé du Japon. On peut notamment y admirer le temple Kōfuku-ji, le sanctuaire de Kasuga, le musée national de Nara... et plus d’un millier de cerfs vivant en liberté! Véritables stars du parc, ils sont, depuis toujours, généreusement nourris par les touristes.
Le château d’Himeji
D’après les Japonais, ce château ressemble à un millier de hérons blancs aux ailes dépliées. Cette construction célèbre a survécu à de nombreuses guerres et catastrophes. Contrairement à d’autres châteaux japonais, elle jouit d’un bon état de conservation.
De nombreuses productions internationales y ont été tournées, notamment le film de James Bond «On ne vit que deux fois» (1967).
Le dôme de la Bombe Atomique, un mémorial de la paix à Hiroshima
Hiroshima est mondialement connue pour avoir été la cible du premier bombardement atomique le 6 août 1945. Lors de ce dernier, 80% de la ville ont été réduits en cendre.
Avec plus de 1,2 million d’habitants, Hiroshima est aujourd’hui la 11e plus grande ville du Japon et joue un rôle important dans le secteur de l’industrie.
Le souvenir du désastre se perpétue toutefois, notamment par le biais du musée et du parc du Mémorial de la Paix et grâce au dôme de la Bombe Atomique. Celui-ci abritait autrefois la chambre de commerce, l’un des rares bâtiments à avoir survécu à l’explosion. Malgré son passé tragique, Hiroshima est pleine de vie, de couleurs et d’entrain.
Le sanctuaire d’Itsukushima à Miyajima
Ce sanctuaire, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, se situe sur la petite île de Miyajima, près d’Hiroshima. À marée haute, il semble flotter majestueusement sur l’eau – un spectacle impressionnant. Pas étonnant que ce torii flottant soit l’une des attractions touristiques les plus populaires et le monument le plus photographié du Japon.
Mandala en sable dans le temple Daishō-in à Miyajima
Construit sur l’île sacrée de Miyajima, le Daishō-in est certainement l’un des plus beaux temples qui soient. Même si de nombreux touristes se rendent à Miyajima, il n’est que très peu visité. Perché dans la montagne, il est pourtant facile d’accès. Une fois au sommet, la beauté du temple sonne comme une belle récompense. Constitué de plusieurs bâtiments, il est entouré de jardins, d’étangs et d’une magnifique forêt. Les touristes étant rares, on peut y pratiquer la méditation en toute quiétude.
Le château de Shuri
L’île principale d’Okinawa regorge de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO qui méritent largement le détour. C’est le cas notamment du château de Shuri, le palais où résidait autrefois la famille royale Ryukyu.
Du XVe au XIXe siècle, Okinawa appartenait au royaume de Ryukyu. La famille royale pratiquait le commerce maritime du Japon vers la Chine, la Corée et la lointaine Malaisie.
Avec ses curiosités culturelles, ses nombreuses plages et la qualité de son offre d’hébergement, l’île d’Okinawa est l’une des destinations de vacances les plus appréciées des Japonais. Elle est également considérée comme étant le berceau du karaté. Une belle occasion de découvrir cet art ou pour perfectionner sa propre technique!
Rejoindre les îles Kerama en ferry
L’archipel Kerama ne se trouve qu’à 30 minutes du port de Naha (Okinawa). Il comprend vingt-deux îles, dont quatre seulement sont habitées (Tokashiki, Aka, Zamami et Geruma). Ceux qui souhaitent échapper aux foules d’Okinawa peuvent donc prendre le ferry pour rejoindre l’une de ces îles de rêve.
Attention, les ferrys ne naviguent pas pendant la saison des typhons ni en cas de tempête.
S’évader en partant à la découverte du Japon tropical
L’une des plus belles plages de l’archipel se situe sur Aka, une île de tout juste deux kilomètres de diamètre ne recensant qu’un très faible nombre d’habitants. Dans les bois, on trouve des Sika, une espèce de cerf protégée.
Malgré la petite taille de l’île, on peut y pratiquer plusieurs activités: randonnée, vélo, plongée (avec ou sans tuba) ou, tout simplement, baignade et bain de soleil. Les îles d’Aka, de Garuma et de Fukaji sont reliées entre elles par un pont et sont donc faciles à visiter en vélo.
La plage de Nishibama
Sur la plage de Nishibama, on perd facilement la notion du temps. Le regard perdu au loin, en pleine baignade, on aperçoit parfois un Sika.
De février à mars, pendant la saison des amours, les baleines à bosse quittent l’Alaska pour gagner les eaux chaudes et paisibles de l’archipel Kerama.
Baie de Kabira, île d’Ishigaki
Les îles Yaeyama font partie de ces destinations peu connues mais prisées par ceux qui, en plus du pays et des habitants, veulent découvrir les beautés naturelles et les plages du Japon. Dans l’extrême sud de l’archipel, la frénésie et l’agitation, lot quotidien des Japonais, semblent bien loin.
La fascination du monde sous-marin
Les mondes sous-marins de l’archipel Kerama ainsi que les îles Yaeyama sont de véritables paradis pour les plongeurs. On y compte plus de 360 espèces de poissons et 400 types de coraux différents.
Et si vous souhaitez résoudre le mystère des pyramides immergées, rien de tel qu’une plongée à proximité des îles de Yonaguni et d’Aguni.
Le sanctuaire des dieux aquatiques
Mais l’île d’Ishigaki ne se résume pas à la magnifique baie de Kabira ou aux plages de sable blanc. On y trouve également un phare, des forêts de mangroves, de magnifiques sanctuaires et des temples. Sans parler des ananas et des perles noires qui font sa renommée loin à la ronde.
Le site de plongée de «Manta Scramble» est bien connu pour ses raies manta dont vous pourrez, avec un peu de chance, apercevoir de magnifiques spécimens.
Dans un char à buffles, à travers un village des Ryukyu
Avec ses 300 habitants et sa superficie de 6 kilomètres carrés, l’île de Taketomi est un havre de paix. Entièrement plate, elle se prête parfaitement aux excursions à vélo ou en char à buffles.
Taketomi est aussi connue pour ses maisons traditionnelles, ses murs en pierre et ses chemins de terre. Avec ses eaux bleu turquoise et ses bancs de sable blanc, la plage de Kondoi est l’une des plus belles du Japon.
Une mante religieuse au petit-déjeuner
Les mantes religieuses se dissimulent dans les feuilles pour guetter leur proie. L’art de l’affût est une seconde nature pour ces insectes dont la désignation vient de leur attitude caractéristique. Au repos, leurs pattes avant repliées donnent en effet l’impression qu’elles prient.
Sur Taketomi, on peut également apercevoir d’immenses papillons ou observer les fonds marins grâce à un bateau à fond de verre.
Plages de rêve et jungles luxuriantes
C’est son sable qui a fait la réputation de l’île d’Iriomote.
Le mot «Hoshii» veut dire «étoile» et «Zuna» sable. Pas étonnant donc que les touristes japonais se mettent à la recherche de grains de sable en forme d’étoile dès leur arrivée sur la plage d’Hoshizuna.
Des forêts de mangroves étendues sur Iriomote
Iriomote est la plus grande des îles Yaeyama. Elle compte à peine 2000 habitants. Une jungle épaisse et des mangroves recouvrent 90% de sa surface. Les pluies relativement abondantes arrosent les montagnes recouvertes de végétation et donnent naissance à des rivières qui traversent l’île.
Le meilleur moyen d’explorer l’intérieur d’Iriomote consiste à descendre le fleuve Urauchi en bateau ou en kayak.
Balade à travers la jungle
Les amoureux de la nature et les randonneurs sont les bienvenus à Iriomote. Ils peuvent choisir une excursion aisée jusqu’aux cascades de Maryudo et Kampire ou improviser une traversée de l’île, même si celle-ci peut durer entre huit et dix heures. De l’autre côté de l’île, il est possible de camper en pleine nature.
I love Japan
Au-dessus de la cascade de Kampire se cache un cœur naturel dans le lit du fleuve.
Johanna Gerber
Johanna, qui a fait le tour du monde pour la première fois dans le ventre de sa mère, aime voyager loin de toute civilisation. Que ce soit dans les savanes du Botswana ou aux antipodes, par moins 35°, dans le paradis de la Laponie. Peu tentée par la «foule des touristes», elle préfère vivre en harmonie au rythme des autochtones. Car pour elle, les gens, leurs moeurs et leur histoire sont de plus en plus importants.
Faites-en votre voyage
Contactez nos expert·e·s de voyage.
Nos expert·e·s vous conseillent et réalisent votre voyage idéal selon vos souhaits et intérêts
Pourquoi voyager avec Globetrotter ?
-
Infos d’initiésNos expert·e·s partagent leurs connaissances et leurs conseils de voyage personnels.
-
Sur mesure au lieu d’être expédié vite faitVous recevez des offres personnalisées pour vols, hébergements, voitures de location, camping-cars, circuits touristiques, etc.
-
Plus d’impatience de partir, moins d’effortsNous nous chargeons de rechercher le voyage, de l’organiser et de proposer un devis pour celui-ci.
-
Vous pouvez compter sur nousEn toute sécurité. Pendant votre voyage, vous disposez notamment d’une ligne d’assistance 24 heures sur 24.