Départ vers de nouveaux horizons... vers une nouvelle vie
Le souvenir de mon voyage le plus indéfectible réveille en moi des sentiments nostalgiques : je suis parti à l’aventure à travers l’Asie en 1967/68. Ce voyage restera toujours le paradis dans mes souvenirs. L’Asie a été mon premier grand amour et a inspiré et marqué ma vie de manière décisive.
Pour des raisons de coûts, se rendre en Inde par la voie terrestre était à l’époque la seule possibilité de voyager loin et longtemps. Comme beaucoup d’autres auto-stoppeurs, je suis moi aussi parti vers l’est avec ma petite amie en empruntant la « Hippie Trail ».
Il n’y avait alors pas encore de guides de voyage, il fallait tout chercher soi-même laborieusement. En dehors de la « route des fourmis », nous étions souvent les seuls voyageurs.
Nous avons vraiment plongé dans l’Orient à partir d’Istanbul et dans l’Islam, en Iran ; nous avons traversé l’Afghanistan aux allures médiévales sur des plateformes de camions et des toits d’autocars jusque dans les régions montagneuses les plus reculées ; dans le nord de l’Inde, le peuple tibétain nous a beaucoup touchés et nous avons obtenu une audience privée auprès du dalaï-lama- ; au Népal, nous avons admiré la ville de conte de fées hors du commun de Katmandou et nous avons été des trekkeurs pionniers entre les sommets de 8000 mètres de la région de l’Annapurna ; en Birmanie, nous nous sommes laissés envoûter par l’ambiance de la pagode Shwedagon ; en Thaïlande, nous avons été époustouflés par la nature et initiés au bouddhisme ; au Laos, nous avons été pris dans la tourmente de la guerre à proximité de la piste Ho Chi Minh ; au Cambodge, nous avons exploré le site d’Angkor envahi par la jungle ; au Vietnam, j’ai voulu voir de mes propres yeux ce que signifiait la guerre ; dans le sud de la Thaïlande, nous étions les deux seuls étrangers (!) sur une île paradisiaque alors inconnue du nom de Ko Samui... en Malaisie, nous avons été hébergés royalement par des familles indiennes rencontrées en faisant de l’auto-stop ; à Taïwan, nous avons découvert une partie de la culture chinoise (la Chine était encore fermée) et, au Japon, nous nous sommes recueillis dans les monastères zen de Kyoto et au dôme de la bombe atomique d’Hiroshima ; et avec le Transsibérien, nous avons traversé l’Union soviétique pendant la Guerre froide...
J’avais donc vécu à la fois le firmament et l’enfer mais, de retour en Suisse, après 8 mois et 25 pays, j’ai subi le plus grand choc culturel : ma patrie m’était devenue « étrangère », je m’étais davantage senti chez moi avec les gens chaleureux d’Asie. J’avais quitté l’étroitesse de la Suisse dans les années 60. Ce voyage avait bouleversé ma vision politique et culturelle du monde. Le mouvement de mai 68 m’a accueilli à bras ouverts. Avec cette nouvelle conscience, je ne pouvais plus retourner à mon ancienne vie d’employé de bureau. J’étais désormais un explorateur, vivant de photojournalisme et d’emplois itinérants.
Le monde avait été mon université et mes sept années de voyage, mes études et mon développement personnel. Les expériences et les connaissances acquises dans 100 pays ont ensuite constitué mon capital intellectuel pour lancer l’entreprise Globetrotter. Je remercie la vie de m’avoir donné cette chance.
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